TABLE RONDE : Quel avenir pour la musique haïtienne ?

SYNTHESE DE LA TABLE RONDE DU VENDREDI 11 JANVIER 2013

QUEL AVENIR POUR LA MUSIQUE HAITIENNE

Une semaine après l’événement, 4 ateliers ont rendu leur rapport : jazz / musique classique (JMC), rap / musique urbaine (RMU), chanson / artistes solo (CAS), mizik rasin / musique traditionnelle et troubadours (MRT).

Le fait que les ateliers n’aient pas tous suivi le même canevas rend la synthèse difficile, d’autant plus que l’exercice tendait davantage à mettre en évidence les spécificités de chaque sous-secteur plutôt que les points communs.

De grands points ont été retenus.

François Fortuné, Mimerose Beaubrun, Raoul Denis Jr et Murielle Augustin

Problèmes majeurs rencontrés

JMC :

  • manque d’école de musique et mauvaise qualité de l’enseignement
  • manque de diffusion de ces musiques dans les medias

RMU :

  • mauvaise qualité des productions
  • faiblesse des moyens de distribution
  • manque d’accompagnement des débutants
  • manque d’infrastructures adéquates
  • manque de formation des acteurs du secteur

CAS :

  • manque d’infrastructures adéquates
  • manque de points de vente CD
  • paiement des animateurs radio

MRT :

  • absence de valorisation de ces musiques par l’Etat, la société et les médias
  • faiblesse économique

Forces / exemples de réussite

JMC

RMU :

  • public jeune

CAS

MRT :

  • importance et valeur de la tradition
  • reconnaissance internationale

Propositions des acteurs

JMC :

  • amélioration de la promotion et marketing
  • organisation de jam sessions
  • constitution d’une base de données

RMU

CAS :

  • réunion en association

MRT :

  • recherches
  • actions propres de promotion et valorisation
  • renforcement des aspects administratifs

Recommandations à l’Etat

JMC :

  • introduction de l’enseignement musical à l’école
  • subvention des émissions de radio à caractère éducatif

RMU

CAS :

  • création d’écoles de musique
  • introduction de l’enseignement musical à l’école
  • respect des droits d’auteur
  • concertation avec le secteur
  • imposition de quotas de musiques haïtiennes dans les medias

MRT :

  • introduction des musiques traditionnelles à l’école / dans les écoles de musique
  • accompagnement spécifique du secteur (création / formation entrepreneuriale)
  • imposition de quotas de musiques haïtiennes dans les medias
  • protection des droits d’auteur