TABLE RONDE : Pour une reconnaissance des Métiers de la musique

TABLE RONDE

POUR UNE RECONNAISSANCE DES METIERS DE LA MUSIQUE

 

OUVERTURE : DISCOURS DE MARIE-LAURENCE JOCELYN LASSEGUE

Marie-Laurence Jocelyn Lassègue a insisté sur le besoin de reconnaissance légale des métiers de la musique. Elle a rappelé également le besoin de rencontres des membres du secteur, besoin auquel Kay Mizik la offre enfin une réponse. Enfin, elle a salué l’effort de structuration du secteur mené par Ayiti Mizik.

 

TABLE-RONDE 1 : L’ARTISTE : INTERPRETE (CHANTEUR, MUSICIEN, CHEF D’ORCHESTRE, ETC.) / AUTEUR / COMPOSITEUR

Intervenants :

  1. Mimerose Beaubrun
  2. Murielle Augustin « Miu »
  3. François Fortuné « Tinonm »

Médiateur : Raoul Denis Jr

 

1er intervenant: Mimerose Beaubrun

Question 1: Quels ont été les plus grands moments de la carrière de Boukman Eksperyans ?

Réponse 1: Notre carrière est longue et nous avons vécu de grands moments, mais je pense que c’est avec le succès du Carnaval « Kè m pa sote » que tout a vraiment commencé. C’est cette musique qui nous a propulsés sur le devant de la scène.

Question 2 : Comment Boukman Eksperyans est-il structuré ?

Réponse 2 : Nous avons des agents sur différents territoires, mais c’est moi ici qui assure la coordination. Je fais une expérience de manager. Je me souviens de notre premier management, Dan Berhman, qui est resté notre modèle. Je suis son exemple.

 

2eme intervenant : Murielle Augustin « Miu »

Question 1 : Quels sont les artistes des générations antérieures qui vous ont inspiré et pourquoi ?

Réponse 1 : Je ne peux pas dire qu’il y en ait un en particulier. Je suis une éponge. Je m’inspire de tout ce que j’entends autour de moi.

Question 2 : Qu’est-ce qu’il manque aux jeunes musiciens actuels pour se développer?

Réponse 2 : Il leur manque tellement de choses ! C’est pourquoi je pense qu’il est important que les jeunes musiciens, et le secteur en général, se retrouve dans une association telle que Ayiti Mizik, pour faire entendre ses besoins et ses droits afin d’améliorer la situation des musiciens et du secteur musical.

 

3eme intervenant : Francois Fortuné « Tinonm »

Question 1 : Comment trouvez-vous l’inspiration ? Comment composez-vous ?

Réponse 1 : L’inspiration survient dans le calme, la plupart du temps. Il faut prendre du retrait, rester dans l’obscurité. Il y a alors une sorte de dédoublement qui se passe après la confrontation avec l’extérieur. C’est là que les sentiments se mettent en musique.

 

TABLE-RONDE 2 : L’ENCADREMENT : MANAGER / EDITEUR

Intervenants :

  1. Raoul Denis Jr
  2. Charlot Murat
  3. Akinson Bélizaire « Zagalo »

Médiateur : Rosny Ladouceur

 

1er intervenant: Charlot Murat

Question 1: Comment êtes vous parvenu à asseoir Bélo sur la scène internationale?

Réponse 1: Je salue cette initiative d’Ayiti Mizik parce que la musique est le pilier central du secteur culturel en Haïti. Quand j’ai commencé dans le métier de manager on m’appelait « Jazman », il n’était pas encore question de manager. Le manager fait tout dans ce pays et il est responsable de tout ce qui arrive en bien ou en mal dans la carrière de l’artiste. Le marché musical en Haïti est économiquement petit, les salles de spectacles diminuent en nombre de jour en jour de manière chronique, tandis que la population augmente. L’Artiste a besoin de tout un encadrement pour fonctionner (manager, agent, tourneur, attaché de presse…), ce que le marché ici ne permet pas de faire. A présent le peuple nous connait, mais la société ne nous connait pas; il nous fait faire un lobbying pour nous faire reconnaître.

Question 2: Que conseillez vous a un jeune qui désire commencer dans le domaine musical en Haïti actuellement?

Réponse 2: Il n’y a pas de formations disponibles en Haïti dans ce domaine, à part quelques formations par ci par là, dont celles offertes par Ayiti Mizik. Ceux qui se trouvent dans ce secteur actuellement sont en majorité des autodidactes. Ce qu’il faut à un jeune qui commence dans le domaine c’est la discipline, la foi, la vigueur.

 

2eme intervenant: Akinson Belizaire « Zagalo »

Question 1: A quelles exigences vous devez répondre en invitant une formation musicale internationale?

Réponse 1: Notre première expérience avec une formation musicale internationale, fut avec KASAV, ils nous ont fait énormément d’exigences. Jocelyne Berouard nous a même fait savoir qu’elle était allergique à la couleur sur les murs de sa chambre d’hôtel par exemple. Au début nous pensions que ces gens là avaient la grosse tête mais au fur et mesure nous avons réalisé que toutes ces exigences sont normales, et que c’était nous qui étions en retard à ce niveau. Alors on s’est mis au goût du jour et je peux dire que ces expériences nous ont appris à mieux traiter les artistes locaux avec qui on travaille. Il faut donc suivre les principes du métier.

Question 2: Quelles difficultés rencontrez-vous lors de l’organisation d’une tournée?

Réponse 2: Organiser une tournée est très difficile en Haïti, il est temps de poser des balises dans le secteur. Il n’est pas aisé de traiter avec nos frères haïtiens, ils ne respectent rien, ni délais de paiement, ni le montant convenu… C’est pour cela qu’il faut régulariser le secteur.

Charlot Murat complète : C’est parce que n’importe qui s’improvise producteur de spectacle. Dans d’autres pays, cette personne a besoin d’une licence pour fonctionner, il est donc justiciable. Ici, il est difficile d’avoir  recours à la justice dans ces cas-là.

 

3eme intervenant: Raoul Denis Jr.

Question 1: Vous avez une très longue liste de belles réalisations derrière vous, quelle est la clé de votre succès?

Réponse 1: Au fait il n’y a pas qu’une clé, il y a tout un trousseau. Il faut de la discipline, le respect des autres et de soi, la constance, avoir un objectif bien défini et savoir ce qu’on veut laisser pour la société.

 

Intervention du public:

Marie-Laurence J.L.: Je voulais préciser que lorsque je parlais de lobby, je faisais référence au moment où les lois parviendront au parlement pour être votées.

Milena Sandler: Je dois préciser que la première étape est franchie, car on a remis le document pour la reconnaissance des métiers de la musique à la ministre des affaires sociales qui l’a reçu avec plaisir et nous a donné l’assurance d’en faire le suivi.

Syto Cavé: Je trouve que cette affaire d’être allergique à la couleur de sa chambre est une impertinence de la part de Jocelyne Berouard.

J’aimerais vous dire que à l’époque où il avait 3000 personnes dans un bal, il n’y avait pas beaucoup de formations musicales non plus, contrairement à aujourd’hui.

Pour Charlot, je voudrais dire qu’il faudrait arrêter ces allusions comme celle que vous venez de faire entre les termes peuple et société. Car la société est la version organisée du peuple.

Raoul Denis Jr.:Je dois répondre à M. Syto Cave qu’il n’y pas d’impertinence dans l’attitude de Jocelyne Berouard. Si le producteur de spectacle a signé que madame ne voulait pas cette couleur dans sa chambre, il doit impérativement le respecter. Ce qu’il faut si l’on prévoit de ne pas pouvoir satisfaire une exigence, c’est négocier avant de signer.

Vilanes Joseph: Depuis tout ce temps pourquoi on n’a rien fait pour régulariser ce secteur?

Raoul Denis Jr.: Ceci est une bonne question. Pas trop loin, au Etats-Unis, quand un groupe étranger vient jouer sur leur territoire, il leur faut une pétition qui peut coûter jusqu’à USD 6,000.00, sinon on considère que vous travaillez illégalement dans le pays. Cet argent va servir àvous dédommager en cas de litige avec le producteur de spectacle, ou s’il vous arrive un accident sur leur territoire par exemple. Ce serait bien que le pourcentage recouvert par la DGI sur les spectacles serve à quelque chose pour les gens du secteur.

 

TABLE-RONDE 3 : L’ENREGISTREMENT : PRODUCTEUR DE DISQUE / DISTRIBUTEUR / REALISATEUR-PRODUCER/ ARRANGEUR, ETC.

Intervenants :

  1. Carl-Frédéric Berhman représentée par sa femme
  2. Gardy Girault
  3. David Philippe-Auguste
  4. Fabrice Rouzier
  5. Alex Valcourt

Médiateur : Roberson Alphonse

 

1er intervenant: Mme Berhman

Question 1: Qu’est-ce qu’il faut pour maintenir un label?

Réponse 1: Baoli Records est aujourd’hui âgé de 5 ans, on a commencé avec Jean-Bernard Thomas. A Baoli Records, on donne à l’artiste l’encadrement qu’il lui faut pour se développer. Nous aidons l’artiste à se structurer grâce à nos connaissances et nous lui faisons connaitre ses droits. Nous avons un accord avec Sony ADB grâce auquel on peut soumettre les produits de nos artistes, au cas où un artiste les intéresserait. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un problème d’absence de lois locales, ce qu’il nous faut pour que les droits des artistes soient respectés. Il est temps de respecter les normes internationales.

Question 2: Après avoir investi dans un disque, comment voyez-vous l’avenir de ce disque?

Réponse 2: Quand nous avons sorti l’album de Jonathan Perry, nous n’avons vendu que 5000 albums au niveau national. Le problème de piratage est mondial, je peux même dire qu’il est bien moindre en Haïti, car ici, des que les gens on la possibilité, ils préfèrent avoir l’original du disque.

 

2e intervenant: Fabrice Rouzier

Question 1: Pourquoi pensez-vous que les groupes musicaux ne produisent pas suffisamment d’album?

Réponse 1: Aujourd’hui la production d’un album + son impression en 3000 exemplaires avoisine les USD 50,000.00 (pour le genre Compas). Pour le rentabiliser, les sponsors sont indispensables. Le disque arrivé sur le marché coûte USD 7.00 alors que celui du pirate coûte GDS 50.00. Ces dix dernières années, on peut compter sur les doigts de la main les groupes qui ont eu une éclosion totale. La qualité de la production musicale est en baisse et est difficilement monnayée. Economiquement cela ne vaut plus la peine. Le Compas est un genre en voie de disparition.

Question 2: D’ou vient ce problème de qualité que confronte la musique actuellement?

Réponse 2: Auparavant, c’était le musicien le plus chevronné du groupe qui était l’arrangeur, maintenant, c’est celui qui parle le plus fort. Auparavant les morceaux de musique étaient la somme de l’apport de tous les musiciens du groupe; aujourd’hui, c’est celui qui se trouve devant le computer qui donne une direction au morceau. De nos jours il n’y a plus l’échange ; or la musique est faite d’échanges.

Question 3: Dans ce cas, que devons nous faire?

Réponse 3: Il y a un cri d’alarme à lancer. Il faut pousser les jeunes à aimer le compas en révisant les anciens morceaux depuis les années 40 et ceci est le devoir des médias. Car il y a un manque de mémoire qui occasionne un manque de culture flagrante. En passant, Kay Mizik la a une bonne discothèque à visiter.

 

3eme intervenant: David Philippe-Auguste

Question 1: De nos jours les réseaux sociaux sont très importants dans la carrière des artistes, comment les utilisez-vous dans la celle de Miu?

Réponse 1: Le bureau des Droits d’auteur en Haïti n’est pas une garantie pour l’artiste internationalement. En utilisant les réseaux sociaux, l’artiste haïtien ne bénéficie que de visibilité vu toutes les procédures peu réalisables qu’il lui faut suivre pour bénéficier des avantages offerts par certains sites comme Youtube.

 

4eme intervenant: Alex Valcourt

Question 1: Il parait que les artistes du Rap Kreyol ont trouvé une solution pour combattre le piratage de leurs œuvres, à savoir la bastonnade des pirates, est-ce vraiment une solution?

Reponse 1: Surtout pas, ce n’est pas la une solution. Je tiens à préciser que ce sont les fans qui agissent de la sorte, ce ne sont ni Rockfam, ni Barikad Crew. D’ailleurs cette affaire de piratage occasionne beaucoup de problèmes. Les ressources économiques se font très rares, et nous avons dû financer nous-mêmes notre dernier album, ce qui ne fut pas chose facile.

 

5eme intervenant: Gardy Girault

Question 1: Vous êtes DJ, comment réalisez-vous votre travail?

Réponse 1: Je me concentre sur la production, je mélange les rythmes compas, racine, électronique. Mon objectif est de faire danser les gens sur de la production haïtienne. Je vais chercher la musique des provinces pour l’emmener au milieu urbain. Parce que, selon moi, nous avons un beau patrimoine qui est à la dérive, je veux le récupérer.

 

Questions du public

K-Libre: Nous avons besoin d’une politique culturelle qui priorise l’éducation musicale dès l’école classique. Beaucoup de jeunes utilisent la musique comme échappatoire après le secondaire. Nous avons tout de suite un problème de qualité musicale qui va s’ajouter aux problèmes auxquels nous faisons face dans le domaine de la musique urbaine pour la protection de nos œuvres. Que faire?

Réponse de Fabrice Rousier: Au lieu de l’éducation musicale dès l’école classique, il faudrait à la jeunesse une éducation historique de la musique haïtienne pour leur permettre de mieux assimiler les richesses du passé Dans la musique urbaine, l’échange est toujours possible, vous bénéficiez de l’apport de tous les gens qui travaillent avec vous, cela rend la production meilleure.

David Philippe-Auguste ajoute: La cassure entre les générations nous empêche d’évoluer.

Réponse de Fabrice Rouzier: Avec dix ans sans nouveaux groupes à succès, il y a une énorme baisse de la production. Tous les groupes qui émergent viennent de la diaspora, alors qu’avant c’était l’inverse qui se faisait. Je dois le dire « Le compas est un genre en voie de disparition ».

Joel Widmaier: Je suggère qu’on s’applique à remédier à la situation, parce que, si Fabrice Rouzier arrive à dire que « Le compas est un genre en voie de disparition », la situation est extrêmement grave.

Tuco Bouzi: Je vous conseille d’honorer vos légendes tant qu’il est encore temps. Nous ne donnons aucune importance à nos artistes, comment voulez-vous que le jeunes veuillent ressembler à un ancien de la musique haïtienne s’il ne le connait même pas. Les jeunes n’ont aucun modèle.

Fabrice Rouzier: En effet, c’est pour cette raison que je suggère la diffusion des anciens morceaux, pas seulement le compas, mais aussi toutes les autres tendances.

 

TABLE-RONDE 4 : LA SCENE : ENTREPRENEUR DE SPECTACLE / ORGANISATEUR DE FESTIVAL / TOURNEUR / INGENIEUR SON / ECLAIRAGISTE, ETC.

Intervenants :

  1. Eddy Renaud
  2. Joel Widmaier
  3. Jean-Claude Verdier
  4. Akinson Bélizaire ‘Zagalo »

Médiateur : Bertrand Labarre

 

INTERVENANTS – MODERATEURS – ORGANISATEURS 

ROBERSON ALPHONSE

Journaliste. Responsable de la section actualité nationale au journal Le Nouvelliste. Directeur de l’information à Radio Magik 9 où il anime une matinale « Panel Magik » et « Sakpase », un magazine hebdomadaire traitant des sujets brûlant d’actualité.

 

MIMEROSE BEAUBRUN

Chanteuse lead et co-fondatrice du groupe Boukman Eksperyans.

  

CARL-FREDERIC BERHMANN

Musicien et co-fondateur de Baoli Records, label de musique producteur de J-Perry et Jean Bernard Thomas et de Baolipublishing maison d’édition, Carl-Frédérique Berhmann ancien chanteur de Dega.

 

LOURDES ANNA CHANCY

Manager de BIC et trésorière de AYITI MIZIK

 

RAOUL DENIS JR

Auteur-compositeur, pianiste, violoncelliste, professeur de musique, coproducteur et présentateur d’émissions de télévision, Raoul Denis Jr a été consultant au Bureau Haïtien des Droits d’auteurs pour le Ministère de la Culture et de la Communication. Aujourd’hui, il dirige le projet d’Institut National de Musique d’Haïti – INAMUH commandité par la Présidence.

 

JEAN GESNER DORVAL (ACCUEIL)

Jean Gesner Dorval est aujourd’hui responsable de l’accueil de Kay Mizik La, le Centre de Ressources pour la Musique.

 

GARDY GIRAULT

Gardy Girault est fait partie de la nouvelle génération en Haïti. Il a vite compris la tendance actuelle, et spécialisé dans la création de mix en puisant son inspiration dans la musique traditionnelle haïtienne.

 

PASCALE JAUNAY

Docteur ès Lettres, Pascale Jaunay travaille depuis plus de dix ans dans le domaine de la musique caribéenne, principalement cubaine et haïtienne. Elle intervient le plus souvent en tant que manager et organisatrice de tournées. Elle est directrice de l’association CARACOLI et secrétaire exécutive de AYITI MIZIK. Elle est actuellement chargée de la médiathèque et du conseil aux professionnels à Kay Mizik la, Centre de Ressources pour la Musique

 

BERTRAND LABARRE

Enseignant de sciences économiques et sociales, Bertrand Labarre, diplômé d’un master en management des organisations culturelles (Paris Dauphine) est le fondateur de Haïti en Scène, une troupe de comédie musicale qui a produit et réalisé de grands spectacles tels que Starmania, hommage à Michael Jackson, la Cité des lumières, Cabaret etc. Au sein de sa structure, baptisée aujourd’hui Haïti Spectacle, Bertrand Labarre offre des formations aux jeunes chanteurs, danseurs de sa troupe.

 

ROSNY LADOUCEUR

Né à Port-au-Prince en 1987, Rosny a fait des études de lettres à l’UEH. Il est professeur de littérature et rédacteur pour Ticket Magazine et pour la section culturelle du Nouvelliste. Passionné de jazz, il s’intéresse particulièrement à la filière musicale haïtienne, et aux rôles que pourraient jouer les media dans sa structuration.

 

CHRISTCI LIBERTIN (accueil)

Née à Port-au-Prince dans une famille chrétienne, j’ai très tôt tissé des liens avec la musique. Ma première composition remonte à mes 8 ans, depuis je chéris comme rêve le plus cher de devenir chanteuse et actrice. Mon registre se compose de RNB, de rock et de chansons de genres locaux. Je travaille sur des projets dans le cadre du lancement, d’une part, de ma carrière en tant qu’artiste et, a plus long terme, d’une plate-forme communautaire pour les professionnels de la musique.

 

FRED LIZAIRE

Entrepreneur dans le domaine de la construction, Fred Lizaire est une figure incontournable de la musique haïtienne. Manager et producteur exécutif de King Posse pendant de nombreuses années, il est également animateur de radio.

  

MIU (MURIELLE AUGUSTIN)

Chanteuse polyvalente, Miu participe à Musique en Folie 2007 et, en 2008, à un concours international, duquel résulte un single avec la vedette américaine T-Pain. Elle partagera la scène avec Kali, Luck Mervil, Eddy François, BélO, MikaBen, Alan Cavé et bien d’autres. Elle a une compilation d’« Urban Musique » et un album en préparation.

 

CHARLOT MURAT

Producteur et premier manager de BélO, Charlot Murat est membre fondateur de Ayiti Deploge et consultant pour le Ministère de la Culture.

 

FRED PAUL

Fréderic Paul dit Fred Paul, producteur et promoteur haïtien de renom. Fondateur de Mini Records, label de référence ayant produit et distribué de la musique haïtienne allant du kompa, en passant par la chanson pour arriver au Jazz. Il a entre autre produit Tabou Combo, Skacha d’Haïti, Coupé Cloué, Gina Dupervil et Mushy Widmaier. Mini Records a participé à la promotion et la diffusion de la musique haïtienne à travers le monde.

 

HANS PETERS

Hans Peters fait ses débuts dans la musique avec la chanson, puis réoriente son talent vers la guitare qu’il étudie avec Amos Coulanges. En 1985, lors d’un concours organisé par Radio Métropole, il présente le titre « L’escalier » qu’il a composé et qui connait un succès fulgurant. Il se retire malgré tout du devant de la scène, mais continue à composer et arranger pour des artistes comme Emeline Michel, Tifane, ou encore Boukman Eksperyans. Aujourd’hui, il se produit chaque semaine à Presse Café.

 

DAVID PHILIPPE-AUGUSTE

David Philippe-Auguste a fait ses débuts dans le monde de la musique comme membre organisateur d’évènements musicaux pour le milieu universitaire. Il organise des mini-festivals avec Faya Entertainment, et cherche à promouvoir les musiciens des nouvelles tendances de musiques Urbaines (HipHop/ Dancehall/ R&B). Il devient manager de FullBass, puis celui de Miu, une talentueuse chanteuse polyvalente.

  

DANIEL PIERRE (photograghe)

Acteur, mannequin et étudiant finissant à la Faculté de Linguistique Appliquée (FLA). Membre depuis 2007 à l ‘Association Haïtienne des Cinéastes, il est aussi photographe.

 

EDDY RENAUD

Architecte de formation, Eddy est également propriétaire de Le Villate, consultant Son et Lumière, musicien auteur/compositeur à ses heures perdues, mais surtout directeur de la Sonomix, compagnie de sonorisation, éclairage, podium, qu’iI a fondée en 1989. Il détient une expérience de plus de 30 ans dans le domaine technique en ce qui a trait aux événements musicaux qui se font en Haïti.

 

FABRICE ROUZIER

Pianiste et producer, Fabrice Rouzier est membre fondateur du groupe Mizik Mizik et est à l’origine du projet « Haïti Troubadour ». Durant ses 20 ans de carrière musicale, il a participé à la réalisation de plus de 300 albums dont d’Emeline Michel, de Sweet Micky, de Beethova Obas, Boukman Eksperyans, BelO, Tifane, Jude Jean ou encore Jahnesta.

 

MILENA SANDLER

Membre fondateur et vice-présidente d’AYITI MIZIK, et directrice générale de la FONDATION HAÏTI JAZZ, Milena Sandler est attachée de presse et cofondatrice de l’agence de relations publiques WELLCOM’. Elle a été manager et tourneur de groupes de musique à Paris dans les années 90, et a travaillé en tant que responsable des licences internationales au sein d’un label de musique et maison d’édition.

 

ALEX VALCOURT

Manager Rockfam

 

JEAN-CLAUDE VERDIER 

Jean-Claude Verdier, architecte de formation, a œuvré pendant plus de 40 ans dans la musique. Producteur exécutif et distributeur de plusieurs groupes tels que Ska Sha (original), System Band, Dietex ou encore Zeklè dans les années 80, il est également tourneur et entrepreneur de spectacle. Fondateur du label Musique des Antilles, il ouvre aussi un magasin de musique, et une compagnie de location d’équipement de son. Sa formation d’architecte lui permet d‘intégrer la construction de chars de carnaval à ses activités.

 

JOËL WIDMAIER

Musicien, auteur, compositeur, ingénieur du son, Joël Widmaier est aussi fondateur de la Fondation Haïti Jazz organisatrice du Festival International de Jazz de Port-au-Prince, événement annuel sur 8 jours et 5 sites qui réuni des groupes de jazz de 10 pays étrangers et accueille près d’une dizaine de groupes haïtiens de jazz locaux et de la diaspora.

 

AKINSON BELIZAIRE « ZAGALO »

Musicien et promoteur, Zagalo est le directeur et fondateur de Zigizag Productions, il est animateur de radio et à l’origine des plus gros concerts présentés ces dernières années en Haïti: Tabou Combo, Kassav, Zeklè, Carimi, Corneille etc.